mardi 21 février 2012

El Laberinto del fauno

Le Labyrinthe de Pan est un film hispano-mexicain réalisé par Guillermo del Toro en 2006. Il met en contexte la petite Ofélia qui  part vivre en campagne avec sa mère alors qu'elle s'est marier au capitaine Vidal. Cet homme est remplis d'une telle cruauté et la mère d'Ofélia se meurt. Elle découvre un labyrinthe et un faune la désigne alors comme la princesse d'un monde souterrain. Celui-ci la soumet à trois épreuves pour regagner son trône. Ces épreuves lui permettent de s'évader de toute cette cruauté et de cette souffrance. C'est un merveilleux film fantastique qui comprend plusieurs caractéristiques. Tout d'abord, il y  a plusieurs personnages irréels: le faune, la grenouille géante, les fées et aussi le monstre tout blanc. De plus, la majorité de l'histoire se déroule dans un univers nocturne avec des teintes bleutés ce qui rend le tout très sombre. Le tout se déroule dans un univers qui est très vraisemblable tout en étant , quelques fois , dans des parties plus souterraines. 


Ce film a remporté trois oscars en 2007. Tout d'abord, il a remporté l'oscar du meilleur maquillage qui selon moi est plus que mérité. Les personnages sont tellement vraisemblables et bien fait qu'on y croit réellement. Pour avoir vu le film une quatrième fois, j'y crois encore et toujours. J'ai vraiment l'impression d'être dans le monde d'Ofélia. Personnellement, j'adore le maquillage du monstre blanc dans la grande salle à manger. Ensuite, il a remporté l'oscar de la meilleure photographie. J'ai apprécier la composition de l'image et je crois que cet oscar est aussi mérité. Le côté esthétique de ce film est tout sauf minable. C'est vraiment magnifiquement bien tourné. Tout dans ce film attire l'oeil. Que ce soit le côté fantastique ou le côté vraisemblable de la dureté de la vie à cette époque, je crois que ce film met bien en contexte c'est deux paradoxe. Il y a le petit monde imaginaire et la cruauté à son état pur et dure. Le dernier oscar qu'il a remporté est celui de la direction artistique. Ceci consiste surtout aux décors, aux costumes et aux accessoires. J'ai adoré aussi ce petit côté  qui était tout de même simple mais tellement représentatif. Les vêtements étaient d'époque, les accessoires n'étaient pas excessivement utilisés et les décors étaient magnifiques. Sérieusement, j'ai adoré ce film et je l'écouterais encore une autre fois. La bande sonore de ce film était tout aussi merveilleuse. C'est vraiment un film à voir.


mardi 7 février 2012

L'homme à la caméra - Dziga Vertov

J'ai eu l'occasion de regarder un film de Vertov ce matin  L'homme à la caméra et j'ai vraiment adoré. Quand Marco nous a dit que nous allions regarder un film russe de 1929, j'étais découragé. J'avais déjà regarder un extrait de  Le Cuirassé Potemkine et je n'avais pas du tout apprécier ce qui m'a encore plus décourager. Je suis rester surprise quand le film a commencé et que c'était du Madona qui jouait. Je commençais à me demander si c'était une mauvaise blague et j'ai reconnu Madona. Le fait que ce soit une trame sonore contemporaine et non l'original nous a poussé à écouter et pour ma part cela m'a fait réalisé que ce film datait peut-être de près de 80 ans, mais il était autant contemporain que les films ou les vidéoclips d'aujourd'hui. De plus, j'ai adoré la qualité des images. Elles étaient tellement magnifiques et bien pensées. Je trouve que le montage était vraiment exceptionnel et je lève mon chapeau à Vertov qui a du mettre énormément de temps dans la réalisation de ce film. Après autant d'années, il fonctionne encore et même je crois qu'il fonctionne mieux que dans les années de sa sortie. J'ai remarqué que ce film était comme une montagne russe. Il y avait des moments plus forts que d'autres à certains moments, mais c'était habituellement des scènes de la vie quotidienne. J'ai aussi réalisé que les bons films n'avaient pas besoin d'action ou de moment fort du début à la fin. Il y avait tellement d'effets dans ce film et tous étaient époustoufflants selon moi. Il y a eut aussi quelques « Effets Kouleshov ». Par exemple, au moment où la fillette regarde, on inclue des photos d'un magicien mais jamais nous les voyons ensemble dans un même plan et pourtant nous sommes sûre qu'elle regarde le magicien.  Vraiment, j'ai adoré ce film de Vertov, plus que Le Cuirassé Potemkine.

3 grands représentants du cinéma russe

Denis Arkadiévtich Kaufman (2 janvier 1896 - 12 février 1954)
Plus connu sous le nom de Dziga Vertov, est un cinéaste soviétique d'avant-garde qui s'oppose au cinéma dramatique et littéraire. De ce fait, il privilège le montage-mouvement du réel. Dziga est un dérivé d'un mot ukrainien signifiant toupie ou roue qui tourne sans cesse ainsi que Vertov étant un verbe russe signifiant tourner, tournoyer ou pivoter. Cela moi, ce nom lui est venu du fait qu'il essait d'aller complètement à l'encontre du cinéma connu à cette époque et de ses règles pré-établis. Il croit que « le ciné-drame est l'opium du peuple ». Il est donc contre tous scénarios, tous décors, toutes mises en scène, il n'aime pas avoir d'acteurs spécialisés et il n'aime pas non plus le documentaire de cinéma.  Il considère ainsi la caméra comme étant un perfectionnement de l'oeil humain. Il se sert donc du ''ciné-oeil'' pour prendre la vie sur le vif .Vertov a aussi fait des études en médecine à Saint-Pétersbourg en 1916-1917. En 1918, il a aussi été rédacteur et chef monteur du premier journal d'actualité cinématographique ( Kino-Komitet ) publié par le gouvernement des Soviets, mais il cessa d'y travailler en juillet 1919. Il écrira 141 pages de scénarios pour l'homme à la caméra et sa filmographie contient treize films.



Ne copiez pas les yeux  - Lev Kouleshov

  Lev Kouleshov (1er janvier 1899 - 30 mars 1970 )
Kouleshov est un cinéaste et un théoricien russe. Il fut le fondateur de la cinématographie soviétique et il étudia aussi la peinture à l'école des Beaux Arts. Il réalisa son premier film en 1917. Vers la fin de 1919, il créa à l'institution technique du cinéma un cours de rattrapage pour les élèves ayant été refusés. À peine âgé de 21 ans, il fut reconnu comme étant le plus jeune et brillant professeur de cinéma. Ensuite, en 1920 il dirigea l'école de cinéma de Moscou. Il y créa un laboratoire qui expérimenta le montage de façon quasi-scientifique. Avec ses études, il conclua que le montage permet d'influencer la réflexion du spectateur alors qu'il regarde une scène. Il élabora alors sa théorie : « L'effet Kouleshov ». Pour tester sa théorie,  il demanda à Mosjoukine de rester le plus neutre possible pour qu'il le film. En montage, il ajouta une image de soupe, une image de fillette avec son ourson en peluche ainsi qu'une femme pleurant sur un cercueil. Entre chacune de ses trois images, il inséra le plan neutre de Mosjoukine et les spectateurs ont immédiatement fait des liens entre ses images : l'homme a l'air affamé, il est un père tendre avec sa fille ou encore il est triste de la perte d'un être cher. Pourtant, c'était encore et toujours le plan neutre de l'acteur qui était présenté entre chaque image. C'est ainsi que sa théorie pris naissance. La filmographie de Kouleshov contient 23 films en tant que réalisateur, 5 films en tant que scénariste, 5 films en tant qu'acteur, 10 film en tant que réalisateur artistique, 4 films en tant que décorateur, 5 films en tant que monteur et un film en tant que directeur de production.





Serguei Mikhaïlovitch Eisenstein ( 22 janvier 1898 - 11 février 1948 )
Eisenstein est un réalisateur russe, mais aussi un dessinateur et un théoricien du cinéma et des mathématiques. Il est bien connu pour ses grandes oeuvres cinématographiquement marquantes. Sa première oeuvre fut La grève  et elle voit le jour en 1924. L'oeuvre la plus marquante qu'il a réalisé est Le Cuirassé Potempkine connu pour la scène du carosse dévalant l'escalier. Ce film fait référence à la mutinerie qui eut lieu à Odessa en 1905. Plusieurs autres réalisateurs rendront hommage à cette scène tels que Woody Allen ou encore Brian de Palma qui lui rendra hommage pas seulement une fois, mais deux avec Les incorruptibles  et L'impasse. Sa filmographie contient une dizaine de longs métrages  ( Octobre, Le Cuirassé Potemkine, La grève.. ) et deux courts métrages.


Sources:

samedi 4 février 2012

The Nutty Professor ( 1963 par Jerry Lewis )

Professeur de chimie, Julius Kelp fait craquer une étudiante sans même le savoir alors qu'il ressemble à un rat de bibliothèque. Afin de la séduire, il crée une formule chimique le rendant séduisant et beaucoup plus confiant. Il tente donc de la séduire.

J'ai trouvé que les personnages étaient très attachants. Je n'ai pas remarqué de Keystone cops dans ce film ni de tarte à la crème, Ce film est, par conséquent, remplis de slapsticks et de chutes corporelles. J'ai bien aimé ce film et son histoire. C'était en partant une histoire assez loufoque et comique, puis Jerry Lewis a su rendre ça encore plus drôle. J'ai adoré voir Julius danser même si ce n'était pas quelque chose de jamais vue, ça ma bien fait rire. Le jeu de Lewis est vraiment épatant. Plus je vois son talent et plus je l'apprécie davantage.Un running gag  qui m'a bien fait rire est celui où le personnage transformé de Julius tente de convaincre le directeur de le laisser participer au bal. Celui-ci se met donc à raconter ces études secondaire alors qu'il interprêtait le rôle d'Hamlet dans la pièce de Shakespeare.  J'ai trouvé ça vraiment comique de la part de Julius. Maintenant que je connais plus le cinéma burlesque, je peux dire que j'adore cela et que j'en suis surprise. J'ai plus apprécié les films burlesques que Midnight Cowboy.  Malgré le fait que ce soit des classiques, ils valent la peine d'être vus  et revus par tous et toutes.  

Midnight in Paris ( 2011 par Woody Allen )

Un jeune couple fiancé se rend à Paris pour affaire. Gil tombe éperduement en amour avec cette ville et songe à y rester. Étant écrivain, il tente de trouver l'inspiration afin de créer un livre hors de l'ordinaire. C'est en se promenant la nuit dans les  petites rues désertées de Paris qu'il découvre un autre monde. Grâce aux rencontres qu'il fera, il réussira à trouver l'inspiration nécessaire pour créer le roman qu'il désirait.

J'ai adoré ce film à un tel point que je le regarderait encore et encore. J'étais un peu sur mes gardes pour ce film, mais c'est sans aucun doute celui que j'ai préféré. Je ne suis pas une fan de film français et le fait que cela se passe dans une ville française m'effrayait un peu. J'ai adoré voir cette ville qui m'est inconnue et les personnages étaient attachants chacun leur façon. Avant d'entré au cégep en Arts et Lettres, je ne m'interessait pas tellement à l'art, mais ce film présentait beaucoup cela. J'ai adoré la manière dont  ils nous ont fait voir comment cela se déroulait dans les années de Picasso et des autres célébrités de l'art. Aussi, j'ai adoré le fait de voir le processus de création. En fait, ce film me faisait pensé un petit peu à la pièce  Rêve de Wajdi Mouhawad. La façon que l'auteur produit tout en s'inspirant de ces personnages. En bref, j'ai adoré ce film et je le recommande à tous.  

Motorcycle Diaries ( 2004 par Walter Salles )

Ernesto Guevara et Alberto Granado, deux Argentins décident de partir à la découverte de l'Amérique du Sud. C'est en 1952 que leur voyage débute avec leurs sacs sur le dos et leur motocyclette. Plusieurs problèmes leurs arrivent ( accidents, manque d'argent ainsi que de nourriture ). Ils feront par contre des rencontres qui les informera réellement de ce qui se passe en Amérique latine.

J'ai trouvé ce film vraiment bien. La musique de ce film était vraiment très bien choisi et elle m'a vraiment plut. J'ai trouvé ça agréable de voyager comme ça à travers l'Amérique tout en étant bien assis chez moi. Ça m'a permis à moi aussi de mieux comprendre la situation difficile vécue par ces gens. Ce film porte à réflexion quand l'on compare notre situation et la leurs et j'ai vraiment adoré cet aspect. Je crois que ce film est vraiment à voir pour ces raisons. Je l'ai sincèrement bien apprécié.

Midnight cowboy ( 1969 par John Schlesinger )

Venant du Texas, Joe Buck se rend à New York dans le but de trouver des clientes pour gagner sa vie. Tant bien que mal , il essait d'en faire un succès, mais ce n'est pas le cas. La rencontre d'un homme qui tente de l'aider lui fera un grand bien pour son projet très ambitieux. Les deux hommes devront s'aider entre eux afin de subvenir à leurs besoins.

J'ai trouvé ce film particulièrement décevant. Je n'arrive pas à comprendre pour quelles raisons il fut un grand chef-d'oeuvre. Je ne me suis malheureusement pas du tout attaché ni à l'histoire ni aux personnages. Leurs façons d'être me tappait sur les nerfs par moment et je n'ai pas trouvé que ce film était cinématographiquement riche. Une chose qui m'a plut dans ce film, s'était de voir à quelle point la vie pouvait être misérable même à New York. La vie des deux hommes n'étaient pas du tout semblable à ce que l'on vie de nos jours et je crois que ce film montrait bien ce que parfois nous avons tendance a oublier.