lundi 30 avril 2012

Cheval de guerre - Steven Spielber ( 2011 )

Le père d’Albert, un fermier vivant en campagne, achète un cheval faible et jeune afin de labourer sa terre. Malheureusement, il semble incapable de faire les travaux de la ferme et ses voisins se moquent de lui. Albert est très proche de son cheval Joey  et l’entraîne donc pour finalement réussir à labourer la terre. Au début de la guerre, le père d’Albert décide de vendre le cheval pour subvenir au besoin de sa famille. Joey étant devenu un cheval fort et docile, il devient une sorte d’espoir pour les soldats. Albert s’enrôle dans l’armée pour pouvoir ramener son cheval à la maison.

Cheval de guerre est un drame historique sur la guerre et la responsabilité des chevaux durant la guerre. La relation entre le cheval et le jeune garçon est mise en avant-plan dans ce film. Les gros plans sont magnifiques et permettent de sentir l’émotion de l’acteur. De plus, dans ce film, la caméra est pratiquement toujours en mouvement, ce qui donne du réalisme aux scènes de guerre. Les plans sont très esthétiques et donnent un sens à l’histoire. Le son est très présent dans ce film de Spielberg et je le trouve très travailler. Les images ont un côté très simple, mais tellement esthétique. Malgré le fait que les films historiques ne m’intéressent plus ou moins, je dois avouer que ce film est très touchant et m’a particulièrement plu.
Durant le tournage de ce film, l’improvisation était proscrite par Spielberg. Il n’était pas question d’improvisation et le ‘’timing’’ était réglé telle une horloge suisse. Ce qui veut dire qu’il n’avait pas de temps à perdre.  J’ai été surprise de voir que le maître des effets spéciaux avait décidé de ne pas en utiliser pour les scènes de batailles.  Spielberg a donc choisi une image plus esthétique et simple.

La Liste de Schindler - Steven Spielberg ( 1993 )

Oskar Schindler est un industriel allemand faisant partie du parti nazi. Pour faire bon profit, il engage une main d’œuvre juive pour travailler dans son usine. Lorsqu’il assiste à la liquidation du Ghetto de Cracovie, il se rend compte de l’atrocité de leurs actes. Dès ce moment, il tente alors de sauver le plus de vie possible. Il trouve le moyen de faire travailler les juifs pour lui afin de leur sauver la vie et il les protège ainsi. Alors que le camp de Göth reçoit l’ordre de fermer et que des milliers de juifs doivent alors être transférés à Auschwitz, Schindler achète 1 100 de ces hommes pour les protéger en les embauchant dans la nouvelle usine d’armes qu’il vient d’ouvrir. Il rédige alors la liste contenant les noms de ceux qui seront sauvés.

La liste de Schindler est un film très marquant pour moi. La violence de cette époque me touche particulièrement et la dureté des hommes aussi. Ce film est classé comme un drame puisqu’il raconte la misérable vie des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. De plus, le fait que ce film soit tiré d’une histoire vraie donne encore plus de sens et rend cela presque pénible à regarder.

Spielberg a choisi de tourner ce film en noir et blanc et je crois que cela donne encore plus d’impact. De plus, l’éclairage qu’il a choisi est en clair-obscur. Lorsque Spielberg parle avec la jeune juive dans le sous-sol, on les voit discuter et l’éclairage en clair-obscur est très présent. Cela rend cette scène très esthétique, mais très émouvante à la fois. Les gros plans sont aussi très fréquents dans ce film. Ils sont souvent utilisés lorsqu’une personne juive est assassinée pour montrer les émotions et cela rend le tout très difficile. La caméra est pratiquement toujours en mouvement lorsque les scènes dramatiques ont lieu. Par exemple, lorsqu’on voit les juifs courir dans la rue pour se sauver des nazis, la caméra court avec eux et cela nous fait sentir comme témoin de la scène, comme si nous étions autant coupables que les Allemands.

Pour ce film, Spielberg a engagé trente mille figurants  et il a auditionné des enfants juifs sauvés par Schindler pour les rôles joués en hébreu, ainsi que des Polonais pour jouer les survivants. J’ai trouvé très intéressant de savoir que ce fut pour Spielberg le tournage le plus éprouvant.


« Même les bonnes journées étaient tristes. Jamais on n’a osé rire ou raconter une blague. J’avais mal a dire ‘’ Action ‘’ parce que ‘’aktion’’ est le terme allemand pour parler de la déportation vers les ghettos juifs… Réaliser ce film m’a changé à jamais.» - Steven Spielberg


Les dents de la mer - Steven Spielberg ( 1975 )

La saison estivale approche à grands pas pour la petite île d’Amity. Cependant, les habitants de cette petite île sont bouleversés par la découverte d’une jeune adolescence atrocement mutilée. Le policier Martin Brody est sûr que la jeune fille est victime d’une attaque de requin. Il fait alors le choix d’interdire l’accès à la plage. Le maire, complètement obsédé par l’argent que la saison estivale lui rapporte, n’écoute pas les restrictions de Brody et le requin continue de semer la terreur sur la petite île d’Amity.

Les dents de la mer est un film de suspense. Dans ce film, le sentiment de peur et de stress est très présent. Spielberg nous mène à nous questionner sur ce qui va arriver aux baigneurs.  Pour ce faire, il utilise une technique créée par le maître de ce type de film : le travelling compensé. Il s’agit de faire un travelling arrière tout en exécutant un zoom avant sur le personnage ou vis-versa. Ce type de plan instaure un grand stress et un certain bouleversement. De plus, on remarque que la caméra est rarement en mouvement. Ceci nous permet de nous là, avec eux dans le film et d’instaurer, encore une fois, un sentiment de stress.

On sait que Spielberg a eu plusieurs problèmes lors du tournage de ce film. La météo n’a pas contribué à respecter le temps de tournage de ce film et les requins mécaniques ne fonctionnaient pas très bien. Ceci a énormément retardé le tournage du film. J’ai aussi appris que des photographes spécialisés ont réalisé certaines prises de vue sous-marine avec de vrais requins pour la scène où Matt Hooper est enfermé dans une cage alors que le requin tourne autour de lui. Comme les requins mécaniques étaient plus grands que les requins réels, ils ont décidé de faire doubler Hooper par un nain dans une petite cage. Ceci donne l’illusion que le requin filmé est plus grand qu’il l’est.

Les dents de la mer contiennent énormément de références à Moby Dick puis au moins deux références à Hitchcock s'y retrouve. Par exemple, le travelling compensé sur Brody au début du film lorsque la première attaque de requin arrive. Puis la scène-choc où intervient une tête décapitée avec un oeil arraché.Cette scène fait référence au plan du même genre dans le film Les oiseaux en 1963 d'Alfred Hitchcock.


vendredi 13 avril 2012

Un bon p'tit Western!

3:10 pour Yuma est un film western réalisé par James Mangold en 2007.  Il s'agit d'un remake qui a du mordant. Ce film met en action Dan, un infirme de la guerre qui tente de survivre sur sa petite ferme, se propose pour un travail qui lui rapportera une bonne somme d'argent. Il doit accompagner, avec plusieurs autres hommes, Ben Wade jusqu'à la guerre qui le mènera à Yuma pour comparaître en cours. Celui-ci est connu pour son grand nombre de vol. Le trajet jusqu'à la garre Contention City sera plus difficile qu'ils ne le croient.


Ben Wade
Ce film a sa place dans les films western. Tout d'abord, l'histoire se déroule dans un endroit très vaste en Arizona. Ensuite, on remarque le bandit, Ben Wade, le bon,Dan  qui tente rétablir l'ordre, ainsi que tout les bons justiciers dont le marshal. De plus, Ben Wade volera des dilligences, puis il visitera le saloon. Les armes utilisées dans ce film sont le colt 45  et la winchester.  Durant leur trajet, ils rencontreront des indiens.  Il y a la présence du chemin de fer à la toute fin lorsqu'ils se rendent finalement à la garre ainsi que tout les hors-la-loi qui tente de libérer Ben Wade.


Moi qui n'apprécie pas tellement les Westerns, je dois avouer que celui-ci était savoureux. L'histoire était, selon moi , très bien. Je me suis attachée rapidement au personnage de Ben. Malgré qu'il tentait de jouer les durs, on voyait bien qu'il y avait quelque chose de bon dans lui. Le son était très présent et très réaliste. On y croyait vraiment. Pour avoir travailler le son dans les dernières semaines, je trouve que ce film montre bien ce que nous avions apprit. Les plans de caméra étaient très bien utilisés et la vue qu'ils donnaient sur le paysage était excellente. J'ai trouvé les décors tout à fait réaliste et absolument magnifique. Ça donne envie d'y aller aussi. Les personnages avaient tous un petit quelque chose qui nous faisaient s'accrocher et les apprécier. Je crois que c'est un très bon western et je recommande à tous ceux qui pensaient comme moi. Ce film peut vous faire changer d'avis.

dimanche 8 avril 2012

Le Terminal - Steven Spielberg

Le terminal est un film de Steven Spielberg réalisé en 2004. Il s'est inspiré de l'histoire vrai de Mehran Karimi. Ce film raconte l'histoire de Viktor. Il est en visite aux États-Unis, mais à son arrivé, il ne peut plus quitter l'aéroport. Son pays est en guerre et le gouvernement a été renversé. De ce fait, la Krakozie n'est plus reconnu comme pays. Il reste donc pris dans  l'aéroport et tente de s'occuper jusqu'à ce qu'il puisse sortir. Après plusieurs mois, il s'adapte à la communauté. Ne comprenant pas la langue et n'ayant pas un sous, il se fera une vie parmi ces inconnus.

J'ai particulièrement aimé ce film.  Au moment où Viktor se promène en peignoir dans l'aéroport et qu'il prend une '' douche ''  dans les toilettes, je me disais que c'était complètement ridicule et absurde. Personne ne ferait vraiment ça dans un endroit public comme celui-là. Plus l'histoire avançait et plus je m'attachais au personnage de Viktor. Voir l'évolution de cet homme m'a particulièrement touché. Parfois, j'avais même les larmes aux yeux tellement j'étais fière de lui. L'histoire est très touchante et bien présentée. Je ne suis pas déçu de ce film de Spielberg.

The Hunger Games

Peeta , les amants maudits
Katniss
The Hunger Games est un film réalisé par Gary Ross en 2012. Chaque année, deux adolescents agés entre 12 et 18 ans sont pigés au hasard pour participer à une compétition mortelle. La petite soeur de Katniss se fait piger pour les jeux. Sachant que sa petite soeur de 12 ans ne s'en sortirait pas, elle demande de prendre sa place et elle participe aux Hunger Games.

J'ai plus qu'adoré ce film , vraiment. L'istoire était vraiment bien, malgré les petits pincements au coeur que j'éprouvais lorsque je voyais les jeunes adolescents mourir. J'ai adoré les costumes des personnages. Cela nous permettait de voir que ce n'était pas de notre époque. C'est une belle critique d'un monde trop accroché à la télé-réalité. Par ailleurs, c'est un excellent film d'action à ne pas manquer en 2012.