lundi 30 avril 2012

La Liste de Schindler - Steven Spielberg ( 1993 )

Oskar Schindler est un industriel allemand faisant partie du parti nazi. Pour faire bon profit, il engage une main d’œuvre juive pour travailler dans son usine. Lorsqu’il assiste à la liquidation du Ghetto de Cracovie, il se rend compte de l’atrocité de leurs actes. Dès ce moment, il tente alors de sauver le plus de vie possible. Il trouve le moyen de faire travailler les juifs pour lui afin de leur sauver la vie et il les protège ainsi. Alors que le camp de Göth reçoit l’ordre de fermer et que des milliers de juifs doivent alors être transférés à Auschwitz, Schindler achète 1 100 de ces hommes pour les protéger en les embauchant dans la nouvelle usine d’armes qu’il vient d’ouvrir. Il rédige alors la liste contenant les noms de ceux qui seront sauvés.

La liste de Schindler est un film très marquant pour moi. La violence de cette époque me touche particulièrement et la dureté des hommes aussi. Ce film est classé comme un drame puisqu’il raconte la misérable vie des juifs durant la Seconde Guerre mondiale. De plus, le fait que ce film soit tiré d’une histoire vraie donne encore plus de sens et rend cela presque pénible à regarder.

Spielberg a choisi de tourner ce film en noir et blanc et je crois que cela donne encore plus d’impact. De plus, l’éclairage qu’il a choisi est en clair-obscur. Lorsque Spielberg parle avec la jeune juive dans le sous-sol, on les voit discuter et l’éclairage en clair-obscur est très présent. Cela rend cette scène très esthétique, mais très émouvante à la fois. Les gros plans sont aussi très fréquents dans ce film. Ils sont souvent utilisés lorsqu’une personne juive est assassinée pour montrer les émotions et cela rend le tout très difficile. La caméra est pratiquement toujours en mouvement lorsque les scènes dramatiques ont lieu. Par exemple, lorsqu’on voit les juifs courir dans la rue pour se sauver des nazis, la caméra court avec eux et cela nous fait sentir comme témoin de la scène, comme si nous étions autant coupables que les Allemands.

Pour ce film, Spielberg a engagé trente mille figurants  et il a auditionné des enfants juifs sauvés par Schindler pour les rôles joués en hébreu, ainsi que des Polonais pour jouer les survivants. J’ai trouvé très intéressant de savoir que ce fut pour Spielberg le tournage le plus éprouvant.


« Même les bonnes journées étaient tristes. Jamais on n’a osé rire ou raconter une blague. J’avais mal a dire ‘’ Action ‘’ parce que ‘’aktion’’ est le terme allemand pour parler de la déportation vers les ghettos juifs… Réaliser ce film m’a changé à jamais.» - Steven Spielberg


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